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L’équipe de France a parfaitement débuté sa Coupe du monde en s’imposant largement ce mardi soir face à l’Australie (4-1). Une victoire inaugurale riche en enseignements pour les hommes du sélectionneur, Didier Deschamps.
Un retard à l’allumage sans conséquence
Trente minutes de peur, soixante minutes de bonheur. Ce mardi soir, l’équipe de France a pris son temps. Pénalisés pas de nombreux forfaits depuis le début de leur préparation pour ce mondial Qatarien, les joueurs de Didier Deschamps ont eu toutes les peines du monde à entrer dans cette première rencontre. Entre un statut de champions du monde difficile à assumer et un manque d’automatismes prévisible suite aux nombreux forfaits et au peu d’expérience en Bleu de certains joueurs présents sur la pelouse, la première demi-heure fut à l’avantage des Socceroos qui ont rapidement ouvert le score par l’intermédiaire de Craig Goodwin. Si ce retard à l’allumage a finalement été compensé par une belle performance collective lors du second acte, une telle passivité en début de match pourrait avoir de graves conséquences contre une équipe d’un autre calibre. Ainsi, il y a fort à parier que Didier Deschamps insistera auprès de ses joueurs sur l’importance des débuts de matchs lors de ses prochaines causeries.
Un côté gauche déplumé…
C’est bien connu, une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule. Ainsi, sur l’ouverture du score concédée par les Bleus, Lucas Hernandez, s’est gravement blessé au genou. Le verdict est désormais connu. Rupture des ligaments croisés. Le latéral gauche des Bleus et du Bayern Munich rejoint la longue liste des joueurs forfaits pour la suite de la compétition. Cette nouvelle absence est particulièrement embêtante pour une équipe de France qui ne dispose désormais que d’un seul latéral gauche de métier, en la personne de Théo Hernandez, frère de Lucas. En cas de blessure du jeune joueur du Milan AC, Didier Deschamps serait contraint de bricoler. Une situation qui aurait sans doute pu être éviter en intégrant un Ferland Mendy ou un Lucas Digne à la liste des joueurs sélectionnés pour cette Coupe du monde…
Giroud égale Henry
Difficile d’évoquer cette première rencontre sans évoquer la nouvelle performance d’Olivier Giroud. Critiqué hier, l’attaquant du Milan AC est aujourd’hui unanimement salué. Il faut dire que le natif de Grenoble sait se rendre indispensable, en club comme en sélection. Déjà auteur de 49 buts avec les Bleus avant ce duel face à l’Australie, Giroud est entré encore un peu plus dans la légende du football français ce mardi soir en inscrivant son 50e et 51e but sous la tunique tricolore. Il égale désormais un certain Thierry Henry en tête des meilleurs buteurs de l’histoire de l’équipe de France…avant de s’installer seul sur le trône ?
Rabiot en mode patron
Il avait annoncé vouloir assumer ses nouvelles responsabilités. Hier soir, Adrien Rabiot a porté sur ses épaules le milieu de terrain de l’équipe de France. Timide en début de match, à l’image de l’ensemble de ses coéquipiers, le joueur de la Juventus Turin s’est par la suite comporté comme le vrai leader de l’entrejeu français. Buteur de la tête, puis passeur décisif sur le premier but d’Olivier Giroud, l’ancien parisien a sans doute réalisé l’un de ses meilleurs matchs en Bleu. En l’absence de Paul Pogba et N’Golo Kanté, la renaissance d’un joueur au potentiel réel mais trop souvent irrégulier est une excellente nouvelle pour l’équipe de France et Didier Deschamps.
Une défense centrale solide
Dernier enseignement positif à tirer de cette soirée victorieuse, et non des moindres, l’état de la charnière centrale. En effet, orpheline de Presnel Kimpembé, forfait, et de Raphael Varane, sur le banc, la défense centrale tricolore pouvait nous inquiéter avant le début de ce mondial. Force est de constater que la paire Ibrahima Konaté – Dayo Upamecano a bien fonctionné. Le premier a régné physiquement et dans les airs, tandis que le second s’est montré précieux à la relance. Un duo plein de promesses.
