La France s'est péniblement imposée face à l'Uruguay
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Le XV de France s’est péniblement imposé, ce jeudi soir à Lille, face à de surprenants Uruguayens (27-12). Auteurs d’une prestation pour le moins médiocre, sans bonus à la clé, les hommes de Fabien Galthié enchaînent malgré tout avec une deuxième victoire dans cette Coupe du monde. Il faudra montrer un autre visage dans une semaine, face à la Namibie.

La victoire…et c’est tout. Un peu moins d’une semaine après une entrée brillante dans sa Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande (27-13), le XV de France retrouvait le public français ce jeudi soir, au stade Pierre-Mauroy de Lille, avec l’envie d’enchaîner. Il faut dire que l’adversaire proposé aux bleus n’avait cette fois-ci rien d’un épouvantail. En effet, la modeste Uruguay, n’apparaissait pas en mesure de résister aux coéquipiers d’un Anthony Jelonch. De retour sur les terrains après six mois d’absence, le joueur du Stade Toulousain était désigné capitaine pour cette rencontre. C’était sans compter sur le caractère des « Teros », bien aidés il est vrai par les maladresses et l’indiscipline tricolore.

Des Bleus sonnés d’entrée

Surpris après seulement deux minutes de jeu vendredi dernier face à la Nouvelle-Zélande, le XV de France n’aura cette fois-ci tenu que six minutes avant de voir Nicolas freitas passer la ligne sur un jeu au pied millimétré de Felipe Etcheverry (3-5, 6e). Les Bleus pouvait malgré tout compter sur un essai d’Antoine Hastoy (12e), mais également sur la botte de Melvyn Jaminet. Bousculée par une courageuse formation Uruguayenne, l’équipe de France rejoignait les vestiaires avec un maigre avantage au score (13-5).

Les Uruguayens ont cru en leur destin

L’Uruguay repartait sur les mêmes bases lors du second acte. Ainsi, Baltazar Amaya venait refroidir le stade Pierre-Mauroy en inscrivant un superbe essai (13-12, 54e). Quatre ans après une victoire historique face aux Fidji, les Teros semblaient alors en mesure de réaliser un nouvel exploit. Mais un coup de pied contré de Felipe Etcheverry sur le renvoi de jeu permettait à Peato Mauvaka d’inscrire le deuxième essai de la soirée pour les Bleus (20-12). Finalement, c’est le jeune Louis Bielle-Biarrey qui, pour sa première apparition dans une Coupe du monde, s’en allait inscrire un essai libérateur en fin de match (27-12, 74e).

Certains retiendront avant tout la victoire, même sans bonus, d’un XV de France largement remanié. D’autres, en revanche, insisteront sur la triste prestation d’ensemble offerte par les Bleus. Toujours est-il que, grâce à ce deuxième succès en autant de matchs, l’équipe de France retrouve provisoirement la tête de la poule A. Vendredi soir, à Toulouse, la Nouvelle-Zélande aura l’occasion de déloger les Bleus. Ce sera face à la Namibie.

 

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