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Tenante du titre, l’Afrique du Sud réalise un doublé historique en dominant la Nouvelle-Zélande, ce samedi, en finale de la Coupe du monde (12-11).
Déjà sacrée en 1995, 2007 et 2019, l’Afrique du sud est à nouveau sur le toit du monde. Tenants du titre, les Springboks se sont imposés en finale, ce samedi soir, face à la Nouvelle-Zélande (12-11). Ils réalisent ainsi un doublé historique, que seuls les Néo-Zélandais étaient parvenus à accomplir avant eux (2011, 2015). Surtout, l’Afrique du sud devient la seule nation à compter quatre étoiles au palmarès de la plus prestigieuse des compétitions internationales.
Des Boks pragmatiques
Face à une équipe de Nouvelle-Zélande désireuse d’envoyer du jeu, malgré des conditions rendues difficiles par la fine pluie qui s’abattait sur le stade de France, l’Afrique du sud s’est montrée, comme à son habitude, pragmatique. De leur côté, les Blacks ont commis de nombreuses erreurs inhabituelles qui ont permis aux Boks d’évoluer dans leur registre. L’expulsion de Shannon Frizell, coupable d’un déblayage dangereux sur Bongi Mbonanbi illustre parfaitement le manque de maîtrise affiché par les hommes du sélectionneur Ian Foster.
Handré Pollard, monsieur 100%
Auteur de 22 points, en 2019, lors de la victoire des Springboks en finale face à l’Angleterre (32-12), Handré Pollard a une nouvelle fois conduit l’Afrique du sud au sommet du rugby mondial, en inscrivant les 12 points de son équipe, tous en première mi-temps. Blessé à un mollet, le maître à jouer des Leicester Tigers n’avait pas été retenu dans le groupe initial pour la Coupe du monde. Mais l’encadrement sud-africain avait profité du forfait du talonneur Malcolm Marx pour le rappeler au cours du tournoi. Un pari tactique risqué mais nécessaire en l’absence de buteur de haut niveau dans les rangs Springboks.
Une quatrième étoile pour l’histoire
Avec cette nouvelle victoire en finale, l’Afrique du sud est désormais seule en tête du palmarès de la Coupe du monde (4 étoiles en 10 éditions). Surtout, les coéquipiers d’Handré Pollard dépassent leurs rivaux Néo-Zélandais (3 Coupes du monde). Plus que jamais, la bande de Siya Kolisi entre dans l’histoire du rugby.
